Une année scolaire s'achève. L'actualité de l'éducation va faire une pause et sera moins dense!
Pour cette semaine, le bac, l'université, la formation, une autre vision du système scolaire, voici des articles sélectionnés qui font le point sur certains aspects de notre école et ouvrent le débat.
A tous de trés bonnes vacances!
Valérie Pécresse quitte le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche où elle règne depuis 4 ans.
Elle investit la Rue Descartes dès mai 2007 et débute son mandat avec une réforme de taille : l’autonomie des universités. La loi LRU est votée en plein mois d’août 2007. L’un des plus grands mouvements d’enseignants-chercheurs n’a pas remis en cause ni cette loi d’autonomie ni le statut des universitaires.
Le point en détail par Educpros.fr
Depuis plus de quarante ans, le système éducatif français bute sur un obstacle qu'il ne parvient pas à surmonter : celui d'un échec scolaire socialement et culturellement concentré sur certains enfants des milieux populaires. En réalité, la prolongation de la scolarité obligatoire à 16 ans, puis l'accès de tous les enfants au collège en 1969, étendu en 1975, ont rendu apparents des mécanismes plus anciens de départ de l'école pour des enfants qui, vers 13-14 ans, ne maîtrisaient pas les apprentissages scolaires de base (40 % des écoliers n'obtenaient pas le certificat d'études). L'échec scolaire ne date pas des années 1970... LA SUITE LE MONDE .FR
"650.000 lycéens passent chaque année l’examen le plus coûteux sur la planète. Une grand-messe pour célébrer avec faste un fantôme : l’égalité républicaine. Pourquoi la fuite d’un exercice à l’épreuve de maths du bac S suscite-t-elle tant d’émotion. Parce que le bac est chez nous un monument national. Deux fois centenaire, il se présente comme le garant de notre sacro-saint principe de l’égalité républicaine, offrant en principe le droit pour tout bachelier d’entrer dans l’enseignement supérieur.
Un trompe l’œil, pour ne pas dire un cache misère, qui, en fait, permet aujourd’hui surtout de sauvegarder les apparences"
LA SUITE DE L'ARTICLE de Véronique Radier - Le Nouvel Observateur
Professeur d'histoire au collège Triolo, Amélie Lefebvre fait partie de ceux qui ont essuyé les plâtres de la nouvelle formation des enseignants. En septembre, elle s'est retrouvée devant des classes sans formation pédagogique et à temps plein. Le jour de la prérentrée, elle nous avait dit son angoisse. Nous sommes allés la revoir pour qu'elle nous raconte son année.
PAR VIRGINIE BOULET villeneuvedascq@lavoixdunord.fr
Le nombre d'enfants âgés de 2 à 3 ans, scolarisés en maternelle, est en chute.
Persona non grata ? Ils sont seulement âgés de 2 à 3 ans et se retrouvent confrontés aux problématiques contradictoires des adultes. Fortement incités à gagner en rangs les écoles maternelles au tournant des années 2000 afin de mieux acquérir les capacités d'apprentissage, les tout-petits ne sont plus les bienvenus.
9 % d'entre eux seulement étaient scolarisés en 2010-2011 dans les Pyrénées-Atlantiques, contre 36 % voilà quelques années. « Cela fait moins 475 élèves ces quatre dernières années », observe Yan Moreau, du SNUipp-FSU. ARTICLE SUD-OUEST