C'est une rentrée sous le signe des restrictions qui touchent tous les secteurs dont, nouveauté, les aides administratives.
Un profond malaise s'installe.
La vie des étudiants devient pour la plupart d'entre eux, de plus en plus difficile, plusieurs articles en attestent.
En Wallonie, une initiative nous a semblé particulièrement intéressante à souligner : l'avis des enseignants est sollicité sur une plateforme participative pour décrire des scénarios pédagogiques avec l'usage du numérique...A suivre avec intérêt !
Des instituteurs qui refusent d'appliquer les nouveaux programmes. D'autres qui rendent leurs palmes académiques. Des parents qui occupent des écoles pour protester contre les fermetures de classes. L'école primaire, d'ordinaire la « grande muette » de l'Education nationale, crie au secours. Le malaise est plus ancien qu'il n'y paraît. En opérant des coupes claires (près de 9 000 postes en moins en 2011, 16 000 prévus en 2012), le gouvernement donne l'impression de tirer sur une ambulance. En 2007, dans son bilan annuel, le Haut Conseil de l'éducation révélait que « chaque année, quatre écoliers sur dix, soit environ 300 000 élèves, sortent de CM2 avec de graves lacunes ». Pire, les élèves en difficulté en CP le restent tout au long de leur scolarité.
A quelques jours de la rentrée, les directeurs d'écoles maternelles et élémentaires sont inquiets. Beaucoup d'entre eux vont perdre l'aide administrative à laquelle ils avaient droit. Des centaines de contrats d'emplois vie scolaire (EVS), contrats précaires dont certains font de l'aide administrative dans les écoles, ne seront en effet pas renouvelés. A la rentrée d’après les syndicats, plus de 6.000 écoles risquent de ne plus bénéficier de cette aide.
Et d’après une information Europe 1, le syndicat d'enseignants SE-Unsa lance une consigne de blocage administratif auprès des directeurs d'école. Par Europe1.fr et Noémie Schulz
C'est à cette question que les enseignants sont appelés à répondre, depuis la mi-août, via le site participatif ecolenumerique.be créé à l'initiative des gouvernements de la Wallonie et des Communautés française et germanophone. Ce site, conçu dans une optique résolument web 2.0, invite en effet tous les enseignants à décrire les scénarios éducatifs qu'ils souhaitent mettre en place dans leurs classes en exploitant les ressources multiples offertes par les technologies numériques. Aussi connues sous l'acronyme TICE pour "Technologies de l'Information et de la Communication au service de l'Education", les ressources introduites via l'ordinateur et Internet sont à la veille de transformer profondément les méthodes pédagogiques pour les actualiser au regard des pratiques des élèves eux-mêmes et aussi de l'ensemble de la société.
Toutefois, l'intégration heureuse des technologies numériques dans la vie quotidienne des classes ne pourra se concrétiser que si toutes les conditions sont réunies pour ce faire. Il a donc été jugé indispensable de consulter d'abord les enseignants du fondamental et du secondaire qui sont et resteront les acteurs essentiels du système éducatif.
Quelque 66.000 suppressions de postes dans l’Éducation nationale en 4 ans, cela se ressent, cela se voit. Quelles sont les conséquences dans les lycées ? Enquête sur ceux qui paient la facture et sur les compromis des proviseurs à l'heure de donner les emplois du temps aux enseignants. Le dossier EducPros
Titre de transport, mutuelle, logement ou ticket du restaurant universitaire... Si les étudiants n'ont pas une liste de fournitures scolaires bien longue, elle n'en demeure pas moins coûteuse. D'après l'enquête annuelle du syndicat étudiant Unef, les dépenses de l'année 2011-2012 devraient augmenter en moyenne de 4,1%, soit près du double de l'inflation (de 2,1%). A lire sur l'express.fr
Un reportage de France3 qui montre la précazrité grandissante dans le monde étudiant. Accés à la vidéo.