Au sommaire de cette actualité:
RAPPORT : Une sénatrice appelle à “briser la solitude” des enseignants
REPORTAGES : Le co enseignement, un modèle de classe peu répandu
La tablette numérique entre à l’école
Un mercredi du CRAP sous le signe de la politique
L’EDUCATION ENJEU A L’ECHELLE PLANETAIRE : Rio+20, la transformation de l’éducation et la sécurité planétaire
Le défi planétaire des « bâtisseurs d’école » (1) : la longue marche de l’éducation pour tous
L’ECOLE EN DEBATS : L’école peut-elle encore apprendre le vivre-ensemble ?
Les sujets de philosophie au bac, objets de débat public
Rapport d'information fait au nom de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication n° 601 (2011-2012) - 19 juin 2012
Dans un rapport rendu public mercredi 20 juin, la sénatrice PCF Brigitte Gonthier-Maurin (photo) pointe la souffrance des enseignants et la “crise du métier” qui les affecte. Elle préconise une remise à plat de leur formation.
Pascale Breton La Presse (Canada)
Au Québec, le modèle de coenseignement, ou team-teaching, a fait ses preuves dans les classes d'adaptation scolaire pour des élèves en difficulté au secondaire, mais demeure encore peu répandu dans les classes régulières du primaire.
Par Violaine Domon Publié le 20/06/2012 République des Pyrénées
Qui a eu cette idée folle un jour d'apporter sa tablette numérique à l'école ? C'est François Lamoureux, originaire de Pau et professeur des écoles à Gaujacq, petit village au sud des Landes. D'abord support l'an dernier de son travail personnel, la curiosité des élèves a convaincu "le maître" d'intégrer l’outil à ses enseignements. A la rentrée 2011, la classe a donc été équipée de cinq tablettes numériques pour 24 enfants de CE1-CE2.
Le CRAP-Cahiers pédagogiques s’était suffisamment mobilisé pendant la campagne pour ne pas manquer ce rendez-vous du mercredi du CRAP, en période post-électorale.
Ce nouveau mercredi du CRAP était sous le signe tout à la fois du temps et de la politique. Du temps. De l’histoire. D’une école dans l’histoire d’abord, avec Claude Lelièvre qui rappela le
parcours d’un ministre de l’éducation nationale et de l’école qu’il a pour projet de refonder. Ni rénovation, ni restauration, mais refondation de l’école dans le cadre de la loi de
programmation.
Publié par Pierre Calame, Jean Cot, Claude Lorius, Richard Pétris et Philippe Saugier- Le monde.fr
Changement climatique, creusement des inégalités, tempêtes financières, soumission des démocraties aux oligarchies, montée des extrémismes, explosions de violence... Dans le monde "développé", où le fanatisme du profit illustre chaque jour l'incapacité de nos modèles dominants à équilibrer et pacifier les relations entre les hommes, et entre les hommes et l'environnement fragile dont dépend leur survie, nous ne parviendrons pas à rompre le cercle vicieux de leur perpétuation sans transformer en profondeur les systèmes éducatifs qui les ont vu naître et continuent largement de les nourrir : c'est le message qu'a apporté dans une contribution aux travaux préparatoires à la conférence de Rio+20 un groupe de 65 responsables éducatifs de 25 pays réunis cet automne à Monterey, Californie, au sein du Transformative Education Forum.
Luc Cedelle, journaliste au Monde publie:
L’équipe des hors-série du Monde m’a demandé, pour une prochaine publication, un article mettant historiquement en perspective l’utopie de « l’école pour tous ». Utopie non pas au sens d’irréalisable, mais de projet à réaliser. Voici une version longue de cet article, que je complèterai ensuite par un prochain billet sur l’émergence du « droit à l’éducation ».
Édité par Hélène Decommer sur nouvel obs LE PLUS.
On y apprend à lire, à compter, mais pas seulement. L'école est aussi le lieu qui crée un sentiment d’appartenance commune, celui à la nation. Une capacité bien délitée avec le temps et qu'il faudrait réhabiliter, plaident dans cette tribune commune François Durpaire (historien), Béatrice Mabilon-Bonfils (sociologue, professeur des universités), Benoît Falaize (professeur d’histoire) et Benjamin Stora (historien, professeur des universités).
"La France est le seul pays au monde où des questions posées à des candidats à un examen deviennent objet de débat public. On ne sait pas si la philosophie est l’épreuve-reine du baccalauréat, mais il est sûr que, du fait de son statut particulier – elle est présente dans toutes les séries, a un coefficient important dans certaines d’entre elles, n’est pas un exercice de «connaissance historique» mais de réflexion personnelle, etc… – elle implique tous les ans non seulement les futurs bacheliers, mais les familles entières, les discussions de rue, les interventions des médias. La philosophie, du moins telle qu’elle est enseignée en classe terminale, n’a pas un langage excessivement technique, elle parle celui de tous les jours et aborde les problèmes sur lesquels personne en vérité ne peut faire l’impasse : elle est le langage de l’agora, de la polis, donc immédiatement «politique», et regarde toute la cité. Les sujets donnés cette année ne dérogent pas à la règle, qui est justement de «concerner tout le monde», même si, des candidats, on attend qu’ils traitent les problèmes proposés en ne faisant pas simplement appel à leurs «opinions»...