En même temps, l'attachement à l'école de la République et les attentes vis-à-vis d'elle sont très importants : 97% des Français jugent qu'une des missions prioritaires de l'école est de faire "acquérir les savoirs de base". Mais seuls 66% des interrogés lui font confiance pour la mener à bien.
96% des Français jugent que la mission prioritaire de l'école est également de "donner le goût d'apprendre", mais seulement 42% lui font confiance pour cela.
Dans le cadre de cette enquête, un sondage a également été réalisé par Ipsos auprès des enseignants, intitulé "La perception de l'éducation nationale par les enseignants". ACCES A L'ARTICLE
La Commission européenne a publié mardi un rapport sur la protection des enfants dans le monde numérique. Dans le document, l'instance exécutive de l'Union constate en préambule que les États membres ont fait des efforts notables pour mettre en œuvre les recommandations européennes. Cependant, si la protection des mineurs utilisant des services audiovisuels et en ligne se renforce, les mesures prises restent insuffisantes.
Bruxelles entend donc corriger le tir. Dans un communiqué, la Commission expose ainsi trois premières pistes destinées à faire du net un espace de confiance et de sécurité pour les mineurs. La première idée vise les fichiers illicites et préjudiciables. La Commission souhaite une meilleure communication autour des permanences téléphoniques, chargées de contrôler certains contenus qui leur sont signalés.
Deux mille nouveaux "assistants de scolarisation" sont recrutés pour l'année 2011-2012. Les engagements pris par Nicolas Sarkozy, lors de la Conférence nationale sur le handicap en juin, seraient donc en passe d'être tenus. Mais la réalité est beaucoup moins idyllique. Depuis la loi handicap de février 2005, l'éducation nationale a été constamment épinglée en raison des lacunes de ses dispositifs d'accompagnement et de la faiblesse des moyens déployés. Dernière salve en date, le rapport du sénateur Paul Blanc (UMP, Pyrénées orientales) daté de mai 2011. Son bilan est plus que mitigé : "L'école peine aujourd'hui à répondre de manière pertinente aux besoins des enfants handicapés."
L'OCDE est formelle : en temps de crise, les gouvernements ne doivent pas réduire les dépenses dédiées à l'éducation. Dans l'édition 2011 de son rapport « Regards sur l'éducation », l'Organisation de coopération et de développement économiques constate que tous niveaux d'enseignement confondus, les dépenses - privées et publiques - ont en moyenne progressé de 32% entre 2000 et 2008 dans les pays de l'OCDE. En 2008, année de référence de l'étude, les pays de l'OCDE ont consacré 6.1 % de leur produit intérieur brut (PIB) cumulé au financement de leurs établissements d'enseignement. La France se situe en dessous de la moyenne avec 6% dépensés, un montant en repli par rapport à 2000 (6,4%) et à 1995 (6,6%).
Lire l'article sur La Tribune.
Alors qu’au début des années 1980, les métiers du tertiaire regroupaient 65 % des actifs, ce chiffre s’élève désormais à 76 %, ce qui représente près de 20 millions de personnes. Les métiers de la famille « santé, action sociale, culturelle et sportive » sont ceux qui ont le plus contribué à la croissance du tertiaire avec, en tête, les professions intermédiaires de la santé (infirmiers, sages-femmes, préparateurs en pharmacie, etc.), qui emploient près de 900 000 personnes. Celles de l’action sociale et de l’orientation (professionnels de l’orientation, éducateurs spécialisés, etc.) rassemblent 300 000 personnes. Quant aux cadres du domaine (médecins, dentistes, pharmaciens, etc.), ils sont désormais 370 000, contre 160 000, il y a 25 ans.
Tous les éléments de l'enquête sur Educpros.fr
Collège Pilâtre-de-Rozier, un établissement « moyen » du 11e arrondissement de Paris : au travers de son film « Salle des profs », diffusé mardi 13 septembre à 20h35 sur France 5, François RABATE donne à voir la réalité du métier d'enseignant, en faisant tomber les idées reçues.
Je voulais réaliser un film sur le quotidien des profs. Car si tout le monde a déjà été dans une classe, on connaît moins ce qu'il y a autour, avant et après les cours. Les élèves sont hors-champ ou masqués par une vitre floue, mais ils ne sont pas absents et on les entend ! Je tenais aussi à filmer dans un établissement représentatif, c'est-à-dire ni sensible ni élitiste. Un lieu où les parents diplômés acceptent de scolariser leurs enfants.
Lire l'entretien sur nousvousils.fr.