"Culture numérique" : "Parler d’informatique (années 80), de multimédia (années 90) ou de numérique (aujourd’hui) ne signifie pas la même chose. Cela témoigne de changements d’ordre épistémologique. C’est pourquoi, le recours de plus en plus fréquent au syntagme « culture numérique » mérite que l’on s’y arrête".
C'est cette analyse de François Cerisier que l'An@é retient cette semaine avec l'article publié par Anaïs Richardin sur OWNI sur l'intelligence collective."Plus ludique que l'intelligence artificielle, l'intelligence collective, soit la mise en relation via le net d'une grande quantité de cerveaux humains, vient de réaliser quelques prouesses."
Les propos politiques ne manquent pas et Bernoit Falaize, dans les Grands Débats, Educpros- L'Etudiant- France culture, s'interroge:
"Il existe un marronnier dans les salles des maîtres et des professeurs, à chaque saison électorale. C’est le thème de la politique. Comment en parler aux élèves ? Faut-il même en parler avec eux ? Faut-il engager la discussion avec les élèves"...
Au québec, on relèvera une initiative de la professeure Julie Myre-Bisaillon de l'Université de Sherbrooke a mis sur pied le projet « Ensemble autour d'eux, ensemble on s'éveille », qui vise à éveiller des élèves d'âge préscolaire à la lecture et à l'écriture tout en engageant leurs parents dans la vie de l'école.
Michelle Laurissergues
Publié le 04 mai par François Cerisier, Université de Poitiers
Les choix terminologiques sont aussi des choix sémantiques. Les discours politiques et institutionnels concernant les technologies de l’information et de la communication dans l’éducation n’échappent pas à ce principe. Parler d’informatique (années 80), de multimédia (années 90) ou de numérique (aujourd’hui) ne signifie pas la même chose. Cela témoigne de changements d’ordre épistémologique. C’est pourquoi, le recours de plus en plus fréquent au syntagme « culture numérique » mérite que l’on s’y arrête.
Publié le 4 mai 2012 par Anaïs Richardin sur OWNI
Plus ludique que l'intelligence artificielle, l'intelligence collective, soit la mise en relation via le net d'une grande quantité de cerveaux humains, vient de réaliser quelques prouesses. Telle l'identification de centaines de cratères lunaires pour la NASA ou la mise en évidence d'une enzyme du VIH. À l'origine de ces nouveaux modes de recherche : le nombre d'heures hebdomadaires que nous passons, sur Terre, à jouer en ligne. Trois milliards d'heures par semaine.
Intervention de Bernoit Falaize, les Grands Débats, Educpros L'Etudiant France culture, Rue des Ecoles
Il existe un marronnier dans les salles des maîtres et des professeurs, à chaque saison électorale. C’est le thème de la politique. Comment en parler aux élèves ? Faut-il même en parler avec eux ? Faut-il engager la discussion avec les élèves si, en classe, ou dans les couloirs, dans la cour de récréation, le thème est soulevé par un élève ou un groupe d’élèves.
Depuis plusieurs semaines, on voit fleurir, sur de nombreux sites Internet, cette question qui est loin d’être neuve. On pourrait en effet penser que la question du surgissement du débat politique à l’école est assez récente (à l’échelle de l’histoire politique : les années 60), du fait des moyens de communication modernes tels que la radio ou la télévision, ou plus encore depuis une dizaine d’années avec Internet et la massification de l’usage des réseaux sociaux, chez des adolescents plus souvent rivés à leur ordinateur que devant leurs manuels de classe. Or, de fait, la question de savoir s’il faut ou non parler politique existe depuis les débuts de l’école pour tous.
Au Québec, près d'un quart des enfants de milieux défavorisés accusent des retards dans leur développement cognitif, langagier ou social. Selon une récente étude de la Société canadienne de pédiatrie, un enfant sur quatre n'est pas prêt à débuter la maternelle. Face à cette problématique, la professeure Julie Myre-Bisaillon de l'Université de Sherbrooke a mis sur pied le projet « Ensemble autour d'eux, ensemble on s'éveille », qui vise à éveiller des élèves d'âge préscolaire à la lecture et à l'écriture tout en engageant leurs parents dans la vie de l'école.