LES DEBATS
Pour avoir accés à la page des questions soulevées par le numérique :
SERVICE PUBLIC D'EDUCATION
Pour un service public de la petite enfance
...Des actions jamais réellement affirmées ou généralisées
On n’a jamais su répondre aux exigences de formation des enseignants pour des enfants de cet âge, on n’a jamais su introduire la souplesse que réclame le respect des temps de l’enfant, on n’a jamais su établir de véritables passerelles entre les diverses structures.
On n’a jamais su, car la norme scolaire... Accés à
l'article
Service public et réformes
L'An@é souhaite constituer une réflexion tout à fait d'actualité sur le service public d'éducation.
Vous trouverez quelques textes officiels et principes et les réponses à cette question:
Quelles sont la définition et les missions qui qualifient un service public d'éducation?
posée à des personnalités et à des anonymes issus de divers secteurs de la société.
Nous commençons aujourd'hui à les mettre en ligne. A vous d'y répondre si vous souhaitez y contribuer! Accés à la page: C'est ici!
Aux Pays-Bas, des lycées gérés comme des firmes
Le système éducatif néerlandais permet une collaboration plus étroite entre les entreprise et les établissements scolaires.
«Le lycée est géré comme une entreprise, raconte Marcel van den Munckhof. Non seulement les établissements scolaires gèrent leurs fonds propres et peuvent obtenir des moyens supplémentaires, notamment par le biais de fondations d'entreprises, mais l'autonomie concerne également les programmes..." L'article sur Le figaro.fr
NOUVEAUX DISPOSITIFS DE FORMATION ET DE REMPLACEMENT
Mastérisation : aurait-on pu s’y prendre autrement ?
Le billet d'Emmanuel Davidenkoff
La communauté enseignante et universitaire aurait-elle dû s'occuper de réformer la formation des enseignants avant que le ministère s’en empare ?
Bien pire encore...que ce qui est dit !
La formation des maîtres
Bien pire encore...que ce qui est dit !
Les avis sont unanimes sur la catastrophe annoncée avec la réforme de la formation des enseignants. Le danger est considérable : danger à très court terme pour les élèves et pour les maîtres qui seront complètement démunis face à des classes de plus en plus difficiles, pas seulement en zone prioritaire, même dans des établissements huppés de centre ville, danger à plus long terme pour la société avec le développement inéluctable du rejet de l'école, de l'incompréhension des savoirs scolaires, du mal-être, de la violence. Philippe Meirieu intitulait l'un de ses livres majeurs « L'école ou la guerre civile » , il s'agissait bien évidemment d'une école de qualité avec des enseignants bien formés, faute de quoi sa crainte réaliste et fondée peut être considérée comme une prémonition.
Accés à l'article de Pierre Frackowiak
Un nouvel article, suite logique de l'article précédent est consacré à l'utilisation des Tice en formation
L'apprentissage du métier d'enseignant
Toute réflexion sur la formation des enseignants peut s'appuyer sur la question suivante : « le métier d'enseignant peut-il s'apprendre ? » et, si la réponse est positive, doit interroger les
modalités et contenus de cet apprentissage.
Le ressenti des futurs enseignants, pendant et en fin de formation, n'est pas nouveau et n'est pas un « mal » français. On retrouve cette problématique dans bien d'autres pays ayant des modalités
de formation et de recrutement très divers (Danemark, Écosse, États-Unis, etc.).
Dossier de l'INRP de janvier 2010 coordonné par Annie Feyfant.
Dispositifs de remplacement
Le ministre de l'Éducation nationale, Luc Chatel, s'est attaqué au chantier du remplacement des enseignants absents.
Il a proposé trois pistes aux syndicats. Il entend notamment «diversifier et enrichir (le) vivier» de professeurs remplaçants, «par exemple avec des partenariats avec Pôle emploi, en mobilisant
ici ou là de jeunes retraités de l'Éducation nationale ou en travaillant avec des étudiants qui ne sont pas encore admis aux concours». Des solutions dans l'ensemble fraîchement accueillies par
les syndicats.
Réaction de l'UNSA
Formation : la CDIUFM s’inquiète des dérives possibles
La Conférence déplore qu'en renvoyant l'organisation de la formation des lauréats des concours aux seules autorités académiques, se développe un système ne garantissant plus une cohérence nationale de la formation des professeurs stagiaires.
Lettre de cadrage
La direction générale des ressources humaines vient d'envoyer aux recteurs et aux inspecteurs d'académie une lettre de cadrage datée du 25 février avec pour titre : « Objet: dispositif d'accueil, d'accompagnement et de formation des enseignants stagiaires des premier et second degrés et des personnels d"éducation stagiaires » Consulter.
Réaction:
Philippe Watrelot, "Chronique Education", 1er mars 2010. Lire.
Réaction
Chaque recteur et chaque inspecteur d'académie devra organiser la formation à sa convenance.
Le texte laisse beaucoup de latitude pour résoudre la quadrature du cercle : assurer la formation des stagiaires tout en les utilisant comme moyens d'enseignement.
L'idée de « compagnonnage » notion extrêmement floue, conforte l'idée que la formation d'adultes s'improvise. En dehors des Enseignants Maitres formateurs dans le premier degré (et encore faudrait-il regarder de près leur formation continue..) la compétence et la qualification des «compagnons » est peu envisagée.
Les futurs stagiaires vont se retrouver confrontés à la réalité de la classe sans possibilité de prendre de recul. Cette situation souvent dénoncée dans les pratiques actuelles va donc
s'amplifier. La formation faite de regroupements à l'université ou ailleurs -les IUFM ne sont même pas cités- est réduite au minimum. Une semaine maximum par an y sera consacrée, puisque le tiers
temps se trouve préempté pour effectuer des stages de pratique accompagnée.
C'est ce que relève bon nombre d'enseigants dont notamment le SE UNSA dans ses analyses.
La réforme de la formation des enseignants compliquera la prochaine rentrée
"Le dispositif d'accueil, d'accompagnement et de formation des titulaires des concours de l'enseignement de 2010 a été accueilli par une volée de bois vert par les syndicats au SNES-FSU, comme au SE-Unsa et au SGEN-CFDT, qui dénoncent le « flou » de ce texte. Car s'il fixe « les principes généraux » de la première année d'exercice des professeurs des écoles, des professeurs en collège et lycée stagiaires, il laisse les modalités d'application à la charge des académies ou départements..."Article LesEchos.fr.
Réaction
Des enseignants sans formation dans les classes à la rentrée 2010 : des conséquences désastreuses pour les élèves
Communiqué commun du CRAP-Cahiers pédagogiques, de la FCPE et de l'UNL
Philippe Watrelot, CRAP-Cahiers pédagogiques
Jean-Jacques Hazan, FCPE
Antoine Evennou, UNL
Sur le Blog AGIR : une réforme qui interroge
Article de Michel Grandaty, An@é
La formation est complexe...Les paramètres sont d'ordre politique, économique et professionnel.
Sur ce plan il y a deux modèles qui s'opposent pour aborder le problème central de la pratique de classe : d'une part « le bain de classe » et le témoignage par compagnonnage, d'autre part l'analyse de pratique dans un cursus de formation. Ce problème est central...
Lire l'article de Michel Grandaty.
A suivre aussi le dossier sur la question initié par touteduc.fr et qui relaie de nombreuses réactions.
Article du monde.fr du 16 novembre.
La réforme de la formation des enseignants, un des sujets centraux dans la contestation qu'a connu l'université au printemps, continue de semer la zizanie. Le projet que les cabinets des ministres Valérie Pécresse pour le supérieur et Luc Chatel pour l'enseignement scolaire, ont présenté vendredi 13 novembre comme "définitif" a été accueilli par un tollé général. Au point qu'il pourrait être amendé.
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