Leçon inaugurale avec Serge Abiteboul au Collège de France, mars 2012. Sciences des données : de la Logique du premier ordre à la Toile.

L'informatique a révolutionné nos vies. Si la vision classique des ordinateurs est celle de machines à calculer, ils servent à présent surtout à gérer des données. Ce cours abordera des aspects fondamentaux de la gestion de données, y compris de ses liens profonds avec la logique mathématique et la théorie de la complexité. Le Web, que l'on peut voir comme une gigantesque base de données distribuées sera aussi étudié avec ses facettes les plus passionnantes telles que son échelle ou les défis du calcul distribué et du Web sémantique.

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Les fabricants de logiciels nous imposent des règles et un mode de vie. Le tenant du logiciel libre, Cyrille Béraud, discute avec Matthieu Dugal de l'importance fondamentale pour les citoyens de se réapproprier le code numérique.
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Entrevue avec Cyrille Béraud sur La Sphère, chaine Radio Canada

ACCES

"Voilà plus de 12 ans que je travaille dans le monde du web. Au cours de ces douze dernières années, j’ai été amené à travailler sur de nombreuses disciplines à différents postes (conception, rédaction, gestion de projet, conseil…). J’ai ainsi pu observer l’évolution de ces disciplines et la façon dont elles se recoupent et se complètent. C’est un article publié par Dion Hinchcliff sur le croisement des stratégies digitales, mobiles et sociales qui me donne l’occasion d’apporter ma pierre à cet édifice". Lire l'analyse de Fred Cavazza sur son blog.

C’est une courte présentation que résume le présent billet. Faite le 29 juin 2011 dans le cadre d’une formation à l’Enssib, elle entendait mettre l’accent sur les enjeux économiques et politiques de la collecte des données personnelles, sur les développements juridiques récents de la question, et le poids à accorder à la formation du public à la maîtrise de l’identité numérique.

Michèle Battisti, son blog.

Le site de l'ESEN propose une série de vidéos relatives à l'internet responsable mettant en perspective l'utilisation d'internet et d'outils de communication dans un contexte juridique et d'éducation citoyenne. L'objectif de ces vidéos est de faciliter une appropriation des richesses de ces outils sans en méconnaître les risques et en inscrivant leurs usages dans une démarche d'éducation citoyenne au bénéfice de tous les acteurs du système éducatif. Cette réalisation est le fruit d'une collaboration ESEN/CNDP/CNED.

Les reportages et les articles de l'An@é lors des dernières rencontres de l'ORME 2.11

                           Le dossier d'Educavox

A lire l'article de Jacques Houdremont sur son blog

Extrait:

"...Ce qui était un constat peu partagé est devenu une évidence et bien peu de rencontres consacrées aux TIC et à l’internet en particulier font l’impasse sur les questions de formation, d’accompagnement des publics, il est même heureux de voir la question de l’éducation aux médias émerger au cœur de certaines initiatives. Le challenge aujourd’hui est sans doute de gagner à la même dynamique et mobilisation sur la question des TIC et de la citoyenneté. À mon goût la citoyenneté et les TIC sont bien trop souvent traités par la vision étriquée de l’accès aux services en ligne, ou encore de l’e-démocratie, faisant l’impasse sur la dimension participation citoyenne à la vie de la cité..."

Une enquête TNS Sofres/Savoir Lire, commandée par les éditeurs scolaires, a été présentée le 27 mai, à Paris. En voici les grandes lignes.

Actuellement, le manuel numérique ne représente que 0,6% du chiffre d’affaires des éditeurs (soit un montant global de l’ordre de 700 000 euros). Les enjeux financiers sont cependant importants.

Pour équiper toutes les classes dans toutes les disciplines, il faudrait investir 500 millions d’euros sur trois ans.

Deux questions restent posées : qui doit financer ? et à quand la TVA à 5,5% sur les supports pédagogiques numériques ?

Les douze priorités de la cyber-éducationJean-Michel Fourgous, député (UMP) des Yvelines et maire d'Elancourt, remet, lundi 15 février, un rapport sur la promotion des nouvelles technologies à l'école. Commandé par le premier ministre, François Fillon, en août 2009, ce travail vise à développer la culture numérique dans le système scolaire. Article sur lemonde.fr

Le Monde.fr publie égelement d'intéressants témoignages d'enseignants : leurs récits, basés sur la réalité de l'usage des TICE dans leurs salles de classes. Ils font utilement écho à certains des chiffres contenus dans le rapport de JM Fourgous.

Intégralité de l'article

Lorsque l’on aborde le développement du numérique dans les familles, ce sont naturellement les questions des risques vis-à-vis des plus jeunes qui sont le plus souvent évoqués mais aussi les conséquences financières et les difficultés de maîtrise techniques de ces outils.

Ces différents aspects ne doivent évidemment pas être perdus de vue.

Mais à travers une session de l’Université des Familles, l’UDAF des Bouches-du-Rhône a souhaité aborder cette thématique en privilégiant l’impact des univers numériques sur les liens familiaux..

Suite à la publication du rapport FOURGOUS « Réussir l'école numérique », l'AFUL, l'ADULLACT et SCIDERALLE font douze propositions pour « Réussir le numérique à l'école ».

"Il y aura deux manières de rater l'école numérique : ne pas réussir à intégrer le numérique dans les situations d'enseignement, réduire le système éducatif à n'être qu'un client pour des industries numériques. Nous devons craindre davantage ce second danger." - François Élie.

Nous vous invitons donc à découvrir nos propositions et à en discuter sur la liste dédiée à l'usage des logiciels libres dans l'éducation du groupe de travail Éducation de l'AFUL.

Grand emprunt et numérique : 2 milliards d’euros pour les contenus…mais lesquels ?

Par Marcel Desvergne, Président AEC.

Le médecin, la journaliste, le politique, l'enseignante, le maire, la banquière, le responsable associatif, l'entrepreneuse... la liste est longue chacun étant confronté aux évolutions du seigneur numérique. Une journaliste formée à écrire ne doit-elle pas aller chercher des lecteurs sur les réseaux sociaux avec textes, vidéos, commentaires ? Un médecin ne doit-il pas savoir utiliser les sites de diagnostic pour recevoir ses patients, eux, ayant pris le temps de les consulter ?
Imaginer que cette éducation ne s'adresse qu'aux élèves, collégiens et lycéens est une vision dépassée, angélique de la formation contemporaine.
C'est une vision citoyenne de l'éducation au numérique qui se pose aux responsables de chaque secteur de la société. Des entreprises ne mégotent pas sur ces formations car elles sont pragmatiques. Les instances de concertation des politiques devraient s'en inspirer, sans renier leur rôle. Les structures associatives qui ont accompagnées, dans les années 50 du siècle dernier, les glissements de population de la campagne vers les villes, en créant des animateurs sociaux culturels, devraient s'emparer de cette fonction citoyenne.
Les acteurs producteurs diffuseurs du numérique pourraient eux aussi investir dans la formation de notre société en réseau au moment où moteurs de recherche et terminaux mobiles bousculent les « lieux » de formation.

Marcel Desvergne

Président AEC, vice-président An@é

Il ne s'agit pas seulement de mettre en place de meilleures conditions techniques de construction des connaissances. Il s'agit d'intégrer la dimension des pratiques culturelles des élèves.

Les techniques actuelles permettent de concrétiser des projets dans une articulation fine de dispositifs d'échanges et de partage, de modifier le rapport au savoir qui ne peut s'appuyer seulement sur des contenus disciplinaires et sur des évaluations normatives.Complexité ? Oui mais défi majeur. Intégralité de l'article

Michelle Laurissergues

Présidente An@é

Les professeurs insuffisamment incités à l'usage du numérique:

Les professeurs Ann-Britt Enochsson (Karlstad University, Sweden) et Caroline Rizza (Télécom ParisTech, France) ont étudié l’emploi des TIC à l’école dans 11 pays membres de l’OCDE, entre 2002 et 2009.

Dans un chat au Monde.fr, les correcteurs du site, Martine Rousseau et Olivier Houdart, reviennent sur la bonne utilisation de la langue française, de l'écriture SMS à l'emploi de mots étrangers en passant par les lieux géographiques...Extrait:

" L'écriture SMS ne nous dérange pas du tout, c'est un langage comme un autre. Nous pouvons témoigner que des adolescents qui savent parfaitement écrire en SMS peuvent aussi comprendre parfaitement comment fonctionne la syntaxe "standard" du français. Le langage SMS demande également une grande agilité d'esprit, aussi bien pour l'émetteur que pour le receveur..."

Lire l'article : le statut de l’écrit et de l’oral dans notre système scolaire.(Colloque An@é "l'écrit et l'oral en questions" Toulouse)

André Tricot

ERT « Hypermédias et apprentissages » IUFM de Midi-Pyrénées

Laboratoire Travail et Cognition CNRS, EPHE & Université de Toulouse le Mirail