" L’introduction des technologies d’information et de communication au niveau de L’École n’est pas aussi simple que l’introduction du téléphone mobile. Il ne s’agit pas d’une technologie qui intègre et amplifie les habitudes culturelles du moment. Il s’agit bien d’un changement fondamental des habitudes de l’école.
L’évaluation quantitative au niveau des équipements n’est pas suffisante même si elle est un indicateur précieux et significatif pour montrer des évolutions. Il ne s’agit pas en effet seulement de mettre en place de meilleures conditions techniques de construction des connaissances mais d’intégrer des dimensions qui permettent de socialiser les élèves, souci majeur actuel.
Les techniques actuelles permettent de concrétiser des projets dans une articulation fine de dispositifs d’échanges et de partage, de modifier le rapport au savoir qui ne peut s’appuyer seulement sur des contenus disciplinaires et sur des évaluations normatives. Complexité ? Oui mais défi majeur. " Lettre de l'An@é 2003.
L’existence de nouvelles conditions – numérique, mobilité, travail – obligent élèves, étudiants et professeurs, ensemble, à un original et dynamique rapport aux savoirs..