Dans cet établissementde l'Académie de Nantes, une équipe d'enseignants réfléchit à l'élaboration du "livret de compétences expérimental" en repérant les compétences que les élèves construisent en dehors du temps scolaire proprement dit. Observations, contacts extérieurs, reformulations, tout un travail nouveau se met en place. M. Le Bihan

"Ce livret a pour but de recenser des compétences acquises dans des domaines qui ne relèvent pas des apprentissages disciplinaires. Ces compétences peuvent être acquises dans le cadre scolaire, lors de stages, d'échanges culturels, d'activités non disciplinaires... Mais elles peuvent surtout être repérées dans un cadre extrascolaire : engagements associatifs, stages en entreprises, aptitudes développées dans le cadre familial, découvertes des formations et des métiers. Ce livret a pour finalité de valoriser les divers acquis du jeune, de lui apprendre à s'autoévaluer, et d'éclairer ses réflexions sur ses choix possibles d'orientation."

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Ce site a pour but d’expliquer le concept de classe inversée.

Ce concept connait un succès grandissant : de plus en plus de professeurs à travers le monde modifient leur façon de “faire la classe” pour passer à un modèle plus pratique et plus humain. Ce modèle part d’une idée très simple : le précieux temps de classe serait mieux utilisé si on s’en servait pour interagir et travailler ensemble plutôt que de laisser une seule personne parler.

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En vue de la prochaine promotion des jeunes enseignants, et eu égard au cadre référentiel du métier d’enseignant spécial “Refondation”, en préparation de ce que seront les modules professionalisants des futurs ESPE, André de Peretti et François Muller vous proposent un “Kit de (se)cours pour l’enseignant“, en 50 épisodes. Ils paraitront sur le présent blog régulièrement jusqu’au printemps.

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Le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon dévoilait jeudi 13 décembre la stratégie gouvernementale s'agissant du numérique à l'école. L'occasion pour A bonne école.net de revenir avec Michel Guillou, expert du numérique éducatif et blogueur, sur ce qu'est le numérique éducatif, sur la manière dont il est perçu, ou encore sur les réformes annoncées par le ministère. Entretien réalisé par "A bonne école.net", site spécialisé éducation s'adressant aux parents, aux professionnels de l'éducation.

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Gilles LePage sur son blog publie la présentation de Marcel Lebrun et de Jean Paul Pinte:

Extrait: Les questions relatives aux impacts du numérique dans l'éducation et la formation font couler beaucoup d'encre. Entre discours enthousiasmants, résistances farouches et déconvenues fracassantes, entre les potentiels des TICe et les nécessités de faire évoluer leurs contextes d'implantation, il est bien difficile de tracer un cheminement fertile pour que nous, humains, ne restions pas au bord des autoroutes de l'information qui nous submerge et de la communication qui nous épuise. Il ne s'agit pas d'ajouter une couche technologique aux habitudes de transmission des savoirs prises à l'époque où le livre était rare. L'école (au sens large) demande une révision profonde. D'espace "privé" en lieu et temps, elle devient plus que jamais espace d'écolage pour la société complexe, espace mobile pour un apprentissage toute la vie durant.

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Publié le 3 octobre 2012 dans Savoirs CDI:

Quelle est la place du CDI dans les nouveaux dispositifs d'aide et d'accompagnement ? Quel rôle donne-t-on aux professeurs documentalistes ? Quel rôle se donnent-ils ?
Six professeurs documentalistes de l'académie de Reims (de collèges et lycées) ont choisi pour répondre à ces questions de les croiser avec celle de la restitution de l'information, une difficulté que rencontrent de nombreux élèves.
Lorsqu'on évoque la recherche d'information, on parle plus souvent des premières étapes que des dernières, celles de l'appropriation de l'information et de sa restitution. Dans ce dossier, ils proposent des démarches et des outils pour aider les élèves à la fois à éviter le plagiat et à structurer leur écrit de restitution, tout en cherchant à être "résolument modernes" grâce à l'usage d'outils contemporains.

[lire le dossier]

Sur le blog de Marcel Lebrun, une analyse particulièrement intéressante sur "apprendre à ...apprendre à apprendre":

"Plusieurs d’entre vous le savent : je suis physicien de formation initiale issu du domaine des particules élémentaires (ce que ne sont pas nos étudiants, n’est-ce pas ?), devenu technopédagogue par déformation, réformation … successives. Ceci peut expliquer en partie l’utilisation que je fais de certains concepts pédagogiques et scientifiques, dans un amalgame salutaire entre sciences exactes et sciences humaines. Un diapo d’une récente conférence témoigne de ma quête à la recherche de dialogues, de tierces places entre philosophie, éducation, sciences et histoire : Des espaces-temps pour enseigner et apprendre

Ici, je m’étendrai un peu sur les notions d’ordre et de désordre dont j’ai initié les contextualisations pédagogiques dans des vidéos, des causeries avec mon collègue et ami Christophe Batier : la mayonnaise pédagogique, l’analyse d’un scénario connectiviste …

Quelques éléments extraits de ces causeries"...

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Soumis par Melissa le 14 août 2012 par le CDEACF (CA)

Un article de Jean Loiselle et Jean Chouinard de la Revue canadienne de l’apprentissage et de la technologie, Vol. 38, No 2 (2012)

L'article porte sur l’utilisation des TIC et des aides technologiques par les orthopédagogues oeuvrant auprès d'élèves présentant des handicaps ou des troubles d'apprentissage. Il décrit l'intérêt de ces outils pour ces élèves, puis présente et analyse les résultats d'une enquête menée auprès d'orthopédagogues québécois. Peu d'entre eux rapportent une utilisation régulière des TIC et des aides technologiques par les élèves en classe et la majorité des répondants se sentent plus compétents à utiliser les TIC à des fins personnelles qu'à des fins pédagogiques. L'article discute des moyens pouvant favoriser une utilisation plus soutenue des aides technologiques.

Article de Marie Duru-Bellat dans le cadre des dossiers de Sciences Humaines

La question de la transmission scolaire a toujours fait débat. Le vieil affrontement entre tenants de l’instruction et ceux de l’éducation resurgit aujourd’hui, à travers de virulentes critiques de la notion de compétences.

Il n’est guère de question plus centrale pour l’école que de définir ce que l’on juge bon et nécessaire d’y transmettre aux élèves. Depuis plusieurs décennies, les débats autour de ce que l’école doit transmettre sont marqués par une opposition polémique : faut-il transmettre aux élèves des compétences – savoir prélever une information dans un texte, par exemple, ou des savoirs – ou leur faire connaître une récitation par cœur ? Cette opposition recouvre sans nul doute des positions idéologiques et elle soulève  de vraies questions pédagogiques et philosophiques.

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Publié par Jacques NIMIER sur son site

"Il faut maîtriser sa discipline", "il faut maîtriser les techniques des TICE", "il faut maîtriser sa classe", "il faut maîtriser nos émotions".

Or nous savons bien que dans la réalité "les choses" nous échappent souvent et que nous sommes de plus en plus dans des circonstances incertaines! Nous passons insensiblement d'un cours bien préparé où tout est prévu d'avance à des situations où, les TIC, les travaux interdisciplinaires entre autres, nous amènent des imprévus continuels.

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Publié par Net Public.fr

Comprendre les modèles pédagogiques est essentiel pour toute personne exerçant bénévolement ou professionnellement dans les domaines de la sensibilisation, de l’apprentissage ou de la formation au numérique (ou à d’autres sujets). Le portail FOAD Spirit propose un dossier de 25 pages, gracieusement téléchargeable (en pdf) : le mini-guide pédagogique qui propose une présentation des différents courants, méthodes et démarches pédagogiques ainsi que les types de savoirs.

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Réflexion et travail d'enseignants assistés de jeunes diplômés du master Ingénierie Péd. Mult.de L'univ. Lille I. Cette FAQ, guide d'accompagnement pour les enseignants désirant utiliser les TICE dans les différentes étapes du processus d'enseignement, reprend le cheminement classique que tout enseignant connait bien : de la conception à l’enseignement en passant par la scénarisation et la médiatisation, le cycle de l'enseignement.

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Voici un texte illustré de diaporamas et d’une mini-vidéo qui synthétise la conférence que Marcel LEBRUN a donnée à Sao Paulo (Brésil) dans le cadre du Colloque “Enseigner et Apprendre au XXIème Siècle” (6 au 8 février 2012)

INTRODUCTION

Un peu partout dans le monde, dans différents secteurs de la vie sociale, économique, professionnelle et à différents niveaux comme l’éducation, la formation initiale et continue, l’apprentissage informel ou l’apprentissage formel (à l’école, à l’université ou encore dans la formation continue), le numérique est omniprésent. Textes, images, sons … défilent à la vitesse d’une succession effrénée de « 0 » et de « 1 » et, de manière étonnante, le binaire permet la nuance. Dans le contexte éducatif, les universités numériques fleurissent, les réseaux se concrétisent dans des consortiums d’universités au niveau régional ou même international. La tentation est grande d’associer rapidement à cette effervescence technologique un développement comparable de nos capacités cognitives et de voir, trop vite sans doute, le numérique comme un prolongement de notre cerveau. Mais, c’est oublier que “l’outil n’est que l’outil” et que son usage détermine largement les effets et les impacts escomptés. Dans la thématique et la problématique de ce colloque, ce sont bien sûr les potentiels pour l’enseignement et l’apprentissage  que nous mettrons en avant mais, sans négliger les conditions nécessaires et suffisantes pour en espérer des effets positifs pour l’éducation.

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Tout le monde est d’accord avec cette exigence : pour s’inscrire dans la modernité, il faut travailler en équipe.

C’est un concept relativement neuf au regard de l’histoire de l’école.

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Publié par Thomas Reyser, le 6 février 2012 sur son blog T-E-R

Il ne s’agit pas ici de disserter sur le socle et l’évaluation par compétences mais plutôt de décrire l’évolution de ma pratique ces derniers temps.

Pendant plusieurs années, j’ai pratiqué l’évaluation sanction systématique ; très régulièrement mes classes subissaient des interrogations écrites en début de cours portant sur la leçon précédente. Ceux qui n’avaient pas la moyenne, recevaient en cadeau des pages à copier. Si les premières années, ce fonctionnement ne m’a pas questionné, depuis que j’ai pu prendre un peu de recul sur ma pratique pédagogique, il m’interpelle. En effet, je n’ai jamais constaté de réels progrès dans l’acquisition des connaissances, j’ai seulement instauré un climat de crainte par rapport à l’apprentissage des leçons. J’en ai pris conscience en recroisant d’anciens élèves. Le seul souvenir qu’ils conservaient de mon cours : « les pages à copier quand on avait pas la moyenne ». Nous sommes bien loin des querelles stériles sur la quantité de dates à apprendre dans un cours d’histoire.

Egalement publié sur le blog de l'UNSA : l'école de demain

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Publié par le CRDP de Franche-Comté

Les enseignants du primaire et du secondaire ont toujours dû travailler dans plusieurs endroits : domicile, bibliothèques, salles des profs, salles de cours, etc. Avec l'avènement de l'informatique et de ses usages, il ne suffit plus de venir en classe avec ses cahiers et ses manuels, il faut aussi se poser la question du transport et de la sauvegarde de ses documents numériques.

La première chose à savoir, c'est que si certains supports de sauvegarde sont plus fiables que d'autres, aucun ne l'est à 100 %. En combinant plusieurs de ces moyens, vous aurez l'assurance que vos supports et préparations ne seront pas perdus.  

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A l’instar du livre récent de Jean-Michel Zakhartchouk, Réussir ses premiers cours, , éd. ESF, et en hommage aux travaux toujours importants et souvent fondateurs de sa réflexion comme de celle des Cahiers pédagogiques,  mais aussi dans le cycle des Lettres à, écrite par (ou avec)  d’André de Peretti,

-         Lettre aux enseignants débutants, 2004

-         Lettres aux accompagnateurs d’enseignants, 2006

-         Quelques conseils pour la prise de fonction (sur le site Diversifier)

un groupe de formateurs du 1^er degré  à Paris,  (directeur d’école, conseiller pédagogique, maitre formateur) pour clore son cycle de travail, consacré à l’accompagnement des enseignants débutants, s’est livré à un atelier d’écriture  pour « réussir ses premiers cours ». L'article sur le site "chronique sparisiennes en innovation et formation"

Ce petit livret interactif est le fruit d’une rencontre entre les différents acteurs des TICE au sein de l’académie de Grenoble. C’est à l’occasion d’un stage de formation continue qu’une quinzaine de collègues se sont rencontrés sur le sujet des TICE en EPS. Je voulais cette rencontre ouverte, conviviale, et participative à l’image des « Barcamp » [1] qui se déroulent un peu partout sur la planète. Ce livret est le prolongement naturel du stage Il se veut informatif, interactif, et pratique. Il balaie l’ensemble des possibles concernant les TICE en EPS aussi bien dans l’académie de Grenoble que dans l’ensemble de la France. Vous pourrez à l’aide du sommaire interactif consulter ce livret de manière non linéaire et aller directement sur le chapitre qui vous intéresse. Des pictogrammes sont également présent pour simplifier la lecture et aller de suite à l’essentiel.

 Article publié par Florian Colombat sur le site de l'Académie de Grenoble

Les professeurs-documentalistes et les autres partenaires de l'établissement : quel travail collaboratif dans le cadre des environnements numériques (Intranets, blogs, portails, ENT...) ?

Ce document réalisé par Sophie Kennel, IUT Robert Schuman -Strasbourg pose la question du centre d'un pôle de ressources collaboratif au sein de l'établissement, sa conception, le rôle des documentalistes et sa mise à disposition maximale, comme  "pôle d'accès aux nouveaux savoirs, servant souvent de relais et de points d'articulation entre le local et le global".

Il est toujours intéresant de s'interesser aux plans et ressources proposés par nos voisins . Ici la Suisse.

L’équipe Math & Sciences élabore des ressources étroitement liées aux objectifs des disciplines du domaine d’études Mathématiques et Sciences de la nature du Plan d’études romand (PER).

Ces ressources permettront, à l’apprenant, respectivement aux établissements

* d’acquérir, de manière autonome, des méthodes de pensée et d’action ainsi qu’un ensemble de notions et d’outils

* de réviser et de consolider ses acquis antérieurs

* d’obtenir du feedback et de l’aide en ligne

* de fournir des exercices et de l’appui en ligne aux élèves

* d’évaluer et de suivre les acquis des élèves

* d’organiser des examens d’entrée et des épreuves communes

Peut-on devenir ami avec ses élèves sur Facebook ?

Le métier d’enseignant depuis l’introduction du numérique (certains parlent d’arrivée par effraction – Pierre Fonkoua ENS – Yaoundé) devient, contrairement à de nombreuses idées communément admises, très complexe.
Heureux ( ?) dans sa simplicité, le temps du face à face pédagogique circonscrit en un lieu et à un temps normé. Une classe, des murs, un lieu d’interactions entre des acteurs bien identifiés. L’ère numérique entamée à la fin du 20ème siècle a bouleversé cet équilibre. Le temps et l’espace sont devenus poreux, l’espace éducatif est en expansion. Dans cet espace qui semble sans limite est apparu Facebook. Sur le blog de Jean Paul Moiraud

Michel Lisowki dans le riche dossier traitant du tutorat à distance qu'il a rédigé pour le Centre Inffo s'intéresse à donner quelques définitions, dresse un tableau historique du tutorat, situe les apports des grands mouvements pédagogiques contemporains, distingue « Les cinq maisons du Village virtuel de FOAD » et propose un « modèle tutoral » Le blog de t@d

Quand on est professeur, on ne peut ignorer :

• les hypothèses conscientes ou non que nous faisons sur les processus d’apprentissage

• nos représentations sur le métier d’enseignant, car elles ont des implications sur notre façon de faire la classe.

Rappel de quelques points clés par Sylvie Coppé, Lyon 1

“Qu’est-ce qu’un bon prof ?”.

Question posée par une journaliste à Philippe Watrelot cet été :

..."Même si, comme tous les enseignants, j’ai été amené déjà à réfléchir à cette question (depuis 30 ans…) et que mes fonctions de formateur m’ont fait approfondir le sujet, cette question là n’est pas facile. Car, finalement, elle vous oblige à vous dévoiler et à parler beaucoup de soi et des raisons pour lesquelles on est devenu prof. Et sans forcément considérer qu’on est soi-même (toujours ? tout le temps ?) un “bon prof” (je ne l'ai jamais prétendu !), cela vous conduit à définir un idéal et à poser quelques repères et valeurs. Ce sont en tout cas, les réflexions que je me suis faites après un entretien téléphonique de plus d’une heure où la journaliste a su me pousser à préciser ma pensée et même me faire avancer dans ma réflexion sur ce sujet..." A lire sur sa chronique éducation

Inégalités scolaires, transformation de la relation pédagogique. Intervention de François Dubet, Professeur des Universités, Directeur d'Études à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, le 11 décembre 2009 au CDDP de la Gironde.

Une conférence vidéo en ligne sur le site du CRDP d'Aquitaine.

Débat : Fabien Truong, « Enseigner Pierre Bourdieu dans le 9-3 : ce que parler veut dire », Socio-logos.

Revue de l'association française de sociologie [En ligne], 5 | 2010, mis en ligne le 13 avril 2010, Consulté le 14 avril 2010.

Extrait:..."Le propos du sociologue et la théorie de la domination et de la reproduction posent en effet la question du non-sens et de la contradiction entre les moyens mis en œuvre et le but visé par chacun dans la classe. C’est en effet le sens que le professeur accorde à son métier et à son rôle social, et le sens que l’élève donne à son travail aussi bien qu’aux attentes de réussite portées par la famille et l’institution qui risque de se perdre dans l’objectivation bourdieusienne. Quid d’une mission inutile pour l’enseignant et d’une mission impossible pour l’élève ?..."

Article en intégralité.

L’entrée au collège coïncide avec l’entrée dans l’adolescence. Dans le monde scolaire français, les professeurs s’adressent à des élèves et non à des adolescents. Pourtant, le collège est avant tout, pour ces jeunes, un endroit où l’on vit des histoires d’amour, d’amitié. Dans ce contexte, il est difficile pour le collège de rester un lieu sanctuarisé où les problèmes personnels et sociaux restent à la porte. Vidéo de François Dubet sur la curiosphèrer.tv

Un rapport récent passe en revue une dizaine d’études sur l’impact d’un exerciseur , nommé « tuteur cognitif », qui utilise des principes d’intelligence artificielle pour guider les élèves dans leur apprentissage. Après un usage soutenu pendant une année scolaire, les connaissances des élèves utilisateurs ont nettement progressées par rapport à celles d’un groupe contrôle. (voir le dossier sur les exerciseurs  d’Educnet). Intégralité du dossier et démonstrations.

..."L’enjeu n’est pas seulement de rendre les mathématiques plus attractives ou plus faciles mais d’utiliser les possibilités offertes par le numérique pour construire du sens pour varier les démarches d’investigation d’un problème : l’expérimentation requiert et développe imagination et intuition chez celui qui la pratique..."

Jacques PUYOU,

Professeur agrégé de mathématiques, Lycée Palissy Agen

Transmis par Frédéric Fappani

Rupture, perte de l’héritage, transformation de la tradition ou invention de nouveaux codes, comment interpréter la "crise" de la transmission qui affecte aujourd’hui chez les jeunes aussi bien les valeurs que les savoirs? Colloque de la BnF en ligne

Vidéo sur la curiosphère.TV.

En expliquant ce que l'on sait à quelqu'un d'autre, on apprend soi-même à mieux maîtriser son propre savoir. Ainsi l'élève-tuteur progresse-t-il en même temps qu'il fait progresser celui à qui il transmet ses connaissances. En classe, lieu d'échanges permanents, l'apprentissage est facilité car chacun peut, tour à tour, être enseignant et enseigné. Le tutorat est une ressource sous-exploitée aujourd'hui.