Le temps des disruptions !
Aucun secteur de la société ne résiste aux mutations. Le numérique est central, tant dans ses dimensions sociétales que techniques. Des citations empruntées aux auteurs nous le démontrent ! Mais il ne va pas de soi...D'éruptions en soubresauts, le voilà le temps des disruptions...
L’internet des objets connectés n’en est qu’à ses balbutiements mais son essor ne va pas manquer de faire bouger les lignes mondialement en termes de protection des données.
La montée en puissance de l’intelligence artificielle représente-t-elle une chance ou un danger pour notre société ?
A cette question posée par le journal, Sud-Ouest à Joël de Rosnay, il répond : Je n’aime pas le terme d’intelligence artificielle (IA), qui donne l’impression d’être en opposition avec l’intelligence naturelle, ce qui fait peur. Je préfère celui d’intelligence auxiliaire car, en fait, elle augmente nos capacités.
Joël de Rosnay livre ses clés et ses interrogations pour faire face aux mutations du monde.
L’’humain ne doit pas être asservi aux technologies
En effet les développements de l’intelligence artificielle et de ses applications dans notre vie de tous les jours se nourrissent de deux composantes essentielles : les algorithmes et les données, les secondes étant le carburant des premiers.
Les sociétés et les états qui feront main basse sur la plus grande quantité de données auront à l’avenir un avantage décisif qu’ils ne manqueront pas de traduire économiquement et politiquement.
Jacques Puyou : Protection des données: jusqu'où ne pas aller trop loin ?
https://www.educavox.fr/alaune/protection-des-donnees-jusqu-ou-ne-pas-aller-trop-loin
Les grandes interrogations sont foison dans notre monde en mutation, entre grands défis démographiques, écologiques et révolutions technologiques. Le projet 2050 ambitionne de croiser questionnements citoyens et regards d’experts pour identifier les priorités de demain.
Avec la # mission 2050, Bordeaux Métropole lance une large campagne de concertation.
Marcel Desvergne : https://www.educavox.fr/accueil/reportages/bm-2050-grande-conference-du-18-janvier-sur-les-fonctions-du-quotidien
Une question essentielle se pose : l’éthique !
Questionner l’éthique, c’est s’interroger sur des valeurs fondamentales. C’est également interroger les valeurs non d’un homme mais d’une gouvernance.
Le Forum Educavox qui se déroulera à Bordeaux, le 15 juin, à l’Hôtel de Région traitera de cette question : Numérique et Ethique.
Nous éditons toute contribution en amont de cette rencontre ! Et nous vous invitons à inscrire la date à votre agenda...
N'est-il pas là, partout, le "Carnaval Numérique"? *
C'est le temps des disruptions souligné par Michel Pérez dans son article sur la semaine de la classe inversée " Nous sommes au cœur d’une évolution disruptive qui se construit".
Le savoir est-il toujours dans les murs des écoles ?
"Le contexte économique et écologique invite à la sobriété comme à l’optimisation des moyens. Il n’y a pas l’École d’un côté et le territoire de l’autre, sans vision holistique point de salut. En matière d’Éducation comme d’aménagement, préférons la transversalité au silo. Et si l’école, demain, devenait un lieu d’acculturation au numérique transgénérationnelle ?"
Les lieux de pouvoir changent-ils de place? Que penser des débats ?
Est-ce que la transformation numérique explique les nouveaux modèles politiques ?
"Le fascisme a touché les plus grands pays du monde à cette époque. Aujourd'hui c'est le même processus avec le numérique. Il n’y a sans doute pas de réponse politique institutionnelle. Il faudrait mettre en place les conditions pour que tout le monde ait la possibilité d'y participer. Il faut aussi réinventer la démocratie qui a été inventée au vingtième siècle. On devrait se méfier de tout ce qui a été inventé pour une économie fordiste.
Aujourd'hui le changement est multidimensionnel et il sera nécessaire de trouver une nouvelle manière pour le peuple de débattre, de réagir, de s'informer. Les gilets jaunes sont organisés en réseau qui ne fait pas émerger un chef. Notre démocratie va être sévèrement mise à l'épreuve, jusqu'à accueillir cette nouvelle réalité qui constate qu'il y a plus de puissance à l'extérieur qu'à l'intérieur."
L’internet des familles modestes : les usages sont-ils les mêmes du haut au bas de l’échelle sociale ? - Relire cet excellent interview réalisé par Hubert Guillaud :
"Si on donne à « numérique » le sens commun de paysage de ce nouveau siècle, il ne sera évidemment pas compris d’un élève de 10 ans. Pour elle ou lui, le numérique, ça n’existe pas. Tout est numérique dans sa vie, à tel point qu’il n’y prête plus attention. Elle ou lui ne savent pas ce qui est numérique et ce qui ne l’est pas, à supposer que quelque chose encore aujourd’hui ne soit pas soumis à son omniprésence." Michel Guillou :
https://www.educavox.fr/accueil/debats/du-bon-usage-du-numerique-un-sujet-d-adultes-desempares
Jacques Puyou : "Alors, sans doute, va-t-il falloir réhabiliter le débat, apprendre à nouveau le débat et l’école aura inévitablement un rôle à jouer pour bâtir une nécessaire instruction démocratique. C’est un préalable à toute évolution de la pratique de la démocratie et de la citoyenneté. Même si l’on sait déjà qu’à ces deux substantifs il convient d’accoler l’adjectif numérique, les médias sociaux ne suffiront pas."
Bousculer les certitudes, modifier les représentations pour contribuer aux évolutions afin de ne pas subir
"La culture numérique, pensée comme « référence aux changements culturels produits par les développements et la diffusion des technologies numériques et en particulier d’Internet et du web » (wikipedia), n’en est ainsi qu’un avatar actuel.
Les technologies permettent de démultiplier nos capacités à entrer en relations et entretenir des relations avec autrui, d’une part, et d’autre part, à capter, transmettre, analyser et stocker des données qui ont des formats et contenus d’origine très divers mais se retrouvent toutes dans un format numérisé ‘uniforme’, sans perdre la richesse et la diversité des contenus.
Ces deux démultiplicateurs modifient nos relations aux autres et à nous-même (image de soi, identité numérique, réputation, notion de mémoire, …), au temps et aux lieux (présence et absence, distance et proximité, synchronisme et asynchronisme, …) et aux savoirs (données, informations, connaissances, …).
Enfin, cela interroge nos méthodes de travail, nos modes d’action et nos repères fondamentaux : lois, valeurs, éthique et morale.
Appréhender une culture numérique pourrait donc consister à identifier ces changements, à en observer les opportunités et les risques et à construire collectivement et individuellement des moyens d’agir adaptés".
Jacques Dubois : Une culture numérique qui prend sa source dans des technologies informatiques
MERCI A VOUS TOUS !
* Carnaval numérique : https://educavox.fr/les-reportages/content/333-carnaval-numerique-1-et-2-2/