Bien sûr il faut des infrastructures, des personnels formés, des ressources et des outils, des orientations et des programmes, mais c’est surtout une vision à l’aune du 21ème siècle qui est souhaitable, et certainement, de l’audace.
En ces temps de restructuration politique inédites, on peut bien sûr interroger les candidats sur les grandes lignes de leur programme…on peut surtout les interroger sur une nouvelle vision de l’école, celle qui prendrait en compte les enjeux mondiaux, la transformation des équilibres humains et environnementaux, l’introduction des technologies qui transforment tous les secteurs de nos vies.
Les représentations que nous offrons à nos enfants sont celles d’adultes en manque de repères, qui ont oublié les leçons de l’histoire, des adultes qui favorisent le sensationnel, qui formulent le monde en termes de compétition, de fermeture aux autres, et en termes guerriers. (Même pour un commentaire sportif !)Ils projettent un puzzle non signifiant et parfois terrifiant d’images parcellaires.
L’école ne peut avoir des références en dehors des cultures et représentations de nos sociétés…Que faire ?
Nous pouvons montrer ce que nous savons faire !