Les supports numériques sont soumis aux mutations technologiques et évoluent très rapidement sans enracinement dans l’économie. Le numérique a incontestablement transformé la production et l’échange des savoirs et des biens culturels. Pourtant, des tablettes au tout nouveau papier numérique, on assiste à une convergence des supports et c’est le contenu qui devient primordial.
La primauté des contenus
Après avoir focalisé notre attention sur ces supports, au gré des innovations technologiques, ainsi que sur leur accessibilité, nous devons considérer plus fortement les éléments dont ils sont les vecteurs car ce sont précisément ces éléments qui sont objet d’apprentissage et de culture au sens le plus large du terme.
Ce n’est pas nouveau et nous avons déjà, ici, dit et écrit que le numérique n’est pas un outil mais un écosystème aux interactions multiples. Nous avons déjà dit combien la culture numérique modifie notre appréhension du temps et de l’espace, il nous reste à mieux cerner et mieux définir la matière intellectuelle que nous voulons véhiculer, apprendre, transmettre (ce mot là ne doit pas être tabou même au temps de la co-construction et de la coéducation).