Lancée en 2008 par le ministre de l'Education de l'époque Xavier Darcos, la « rénovation de la voie professionnelle » est achevée à la rentrée 2011. Trois ans après sa mise en place, quel a été l'impact de cette réforme sur la filière professionnelle ? Etat des lieux…
Universitaires, bibliothécaires, éditeurs et auteurs se retrouvent donc à Marseille, à l’Université de Provence, pour faire le point sur leurs connaissances et échanger avec leurs collègues. Cette année comme en 2009, le programme comprenait des cours, des ateliers et des conférences magistrales (du 12 au 16 septembre), commentés et suivis sur Twitter.
De cette riche semaine , on pourra retenir quelques axes et enseignements, qui témoignent chaque fois d’une volonté de sortir d’une binarité réflexive qui empêche de (bien) penser.
A l’Université de Floride (UF), on appelle ça le « festival du cinéma ». Ou comment, quelques jours avant les examens, des dizaines d’étudiants se retrouvent pour regarder ensemble sur un ordinateur la quinzaine de cours sur internet qu’ils n’ont pas encore eu le temps — ou l’envie — de préparer. Histoire de réviser un peu pour ne pas avoir une trop mauvaise note. « C’est vrai, certains choisissent de le faire un vrai marathon, reconnaît Britanny Potanovic, une étudiante en comptabilité qui s’est installée devant son portable à la bibliothèque ouest du campus, mais moi, je ne préfère pas. J’ai un partiel dans deux jours et j’ai seulement trois cours en ligne en retard. Je vais me les repasser maintenant et prendre des notes. Je retiens mieux comme ça et quand je ne comprends pas, je peux revenir en arrière. »
Reportage de Fabrice Rousselot Ecrans.fr
La note juste n’existe pas. Réputation de l’élève, origine sociale, effet d’établissement, « constante macabre », différents facteurs influencent le processus d’évaluation. Comment les enseignants tentent-ils d’être le plus «objectifs» possible ? Des professeurs nous livrent leur méthodologie.
« Même dans une matière scientifique comme les mathématiques, je sais que le principe de notation est subjectif. C’est un indicateur qui a ses limites et ses dérives. Par exemple, si je prends la copie d’un élève en difficulté, je risque d’être dans une attente forte. À l’inverse, pour les très bons, j’aurais tendance à aller vite, sans doute parce que je suis plus confiant dans leurs réponses. Pour éviter ce biais, j’essaie alors de corriger sans regarder le nom. Moins j’en sais a priori sur l’élève, mieux ça vaut. En début d’année, je ne fais jamais remplir les fiches d’identité sur la profession des parents. Dans l’une de mes classes, j’ai eu comme élève le fils d’un prof de maths. Je ne l’ai appris qu’en fin d’année, ce qui m’a évité d’être influencé. »
Les communes ont la charge financière des écoles maternelles et primaires. Et les budgets varient beaucoup d'une ville à l'autre, par MARIE PIQUEMAL
A l'école de la République, tous les élèves n'étudient pas dans les mêmes conditions matérielles. Certains sont dans des salles de classe pimpantes, avec cahiers, feutres à profusion. Des ordinateurs rutilants, une connexion internet qui dépote et les 10% les mieux lotis ont même un TBI (pour «tableau blanc interactif») tactile et numérique à la place du tableau vert avec ses craies et tampons. Ça, c'est dans les écoles riches, celles qui sont situées dans des communes qui ont de l'argent et qui placent l'éducation au rang de priorité. Et puis, tout près, à quelques kilomètres, il y a les autres. Les écoles qui bataillent pour organiser des sorties piscine, parfois obligées de demander une participation financière aux parents pour payer le bus.
Des études scientifiques ont montré que l’utilisation massive d’Internet transforme notre mémoire et notre attention
Réécouter l'émission de France Inter " La tête au carré" présentée par Mathieu Vidard, en partenariat avec La Croix.
Chantale Potvin, l'auteure de cet article, est enseignante de français en 5e secondaire à la Cité étudiante Roberval et écrivaine.
Depuis l'existence de Facebook, il faut se demander si cette forme d'amitié virtuelle est adéquate pour les enseignants du Québec, notamment ceux du secondaire. En fait, devraient-ils avoir le «droit», moralement du moins, d'avoir des amis qui sont aussi leurs élèves?
Cette question en est une de bon jugement et de gestion intelligente de l'amitié. Ce mot perd d'ailleurs drôlement de ses plumes au sein des utilisateurs de ce réseau social mondialisé!
Parlant d'utilisateurs, il y en a de tous les genres. Ainsi, certains, même s'ils occupent des fonctions importantes, tenaient une passoire dans leurs mains quand le jugement est passé. Et la maladie du manque de jugement fait aussi des victimes parmi les enseignants.
Un article de Maryline Baumard sur un blog du monde.fr de la semaine dernière vaut qu'on le siganle. Il démontre que plus que jamais, Paris est la capitale de l'élite.
Malgré les discours officiels sur l'"égalité des chances", la France continue de limiter la base de recrutement de ses élites en réservant les meilleures places aux catégories les plus favorisées.